Manu Dibango, précurseur de la « World Music », est né à Douala (Cameroun) au début des années 30. Il est initié très tôt à la musique par sa mère qui s’occupe de la chorale d’un temple protestant. C’est en France, au printemps 1949, qu’il apprend à jouer de la mandoline, du piano et du saxophone. C’est également à cette époque qu’il découvre le jazz et fait ses premières armes dans les cabarets en France puis à Bruxelles.
Au début des années 60, il ouvre son propre club de jazz en Afrique. En 1969, il sort son premier album aux sons très jazzy : « Saxy Party ». En 1973, c’est la déferlante « Soul Makossa ». Ce morceau aux accents très africains était, à l’origine, la face B de l’hymne de la 8ème coupe d’Afrique des Nations. Il devient en quelques mois un succès planétaire. La carrière de Manu Dibango est alors lancée.
De concerts en enregistrements d’albums, Manu Dibango s’enrichit à chacun de ses voyages et à chacune de ses rencontres musicales. Il n’hésite pas à mélanger jazz, musiques africaines ou jamaïcaines au Gospel et au Rythm’n’Blues. C’est la réussite de cette alchimie qui signe son succès.
Fidèle à lui-même, le jazzman se lance à 71 ans dans une nouvelle aventure musicale. Il crée sa propre formation « Le Maraboutik Big Band ». Cet ensemble - composé de 13 musiciens dont une belle section de cuivres - l’accompagne pour une série de concerts.





