Miss Cameroun 2006 : Quatorze beautés


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Miss Cameroun 2006 : Quatorze beautés pour une couronne

La demi-finale du concours s’est déroulée vendredi dernier à Yaoundé.
Eugène Dipanda

La quatrième édition du concours national Miss Cameroun connaîtra son apogée le 22 décembre prochain au palais des congrès de Yaoundé. C’est en effet ce jour-là, qu’est programmée la finale de cette compétition dont les présélections ont débuté depuis la mi-octobre 2006 sur toute l’étendue du territoire national. Vendredi, 8 décembre dernier, l’esplanade de l’hôtel de ville de Yaoundé a ainsi servi de cadre à la désignation de quatorze Amazones parmi les trente-six demi-finalistes, qui se disputeront la couronne de Florence Iyock, lauréate de l’édition 2005 de Miss Cameroun.

Pour cette année, le Comité d’organisation de Miss Cameroun (Comica) a voulu coller le thème du concours à un phénomène qui touche de plus en plus la jeunesse camerounaise et africaine : l’immigration clandestine. Au-delà de leur charme, leur démarche, leur élégance ou encore leur prestance, les candidates en lice devraient donc s’armer d’un minimum de connaissance du sujet ; et même être cultivées de manière générale, comme cela est d’ailleurs le cas depuis les préliminaires.
Déjà, la demi-finale de vendredi dernier a permis de se faire une petite idée de ce à quoi auront droit les invités du Comica le 22 décembre prochain. Un rendez-vous relativement couru, qui a néanmoins déçu à plusieurs égards, du fait d’une imprévision manifeste. Tenez : une sonorisation qui laisse à désirer, une programmation inadéquate des rythmes, une luminosité aveuglante autant pour le public que pour le jury ; bref, un superflu dilettantisme dont aurait bien pu se passer le Comica…

Visages
Heureusement il y avait, ces trente-six merveilleuses silhouettes filiformes pour faire oublier ça. Malgré l’anxiété qui semblait se dessiner sur leurs magnifiques visages, les candidates affichaient, en effet, fière allure. Avec leurs coiffures aussi fascinantes les unes que les autres, leurs mensurations d’athlètes et leurs sourires permanents. De quoi donner du fil à retordre au jury, présidé cette année par Agathe Lele, commissaire de police, et coordonné par la très connue Anne Marthe Mvoto, journaliste.

Suivant les critères de sélection pourtant, pour certaines candidates, la différence se fera dès le premier passage, en tenue traditionnelle. Très vite, on remarquera en effet ces deux jeunes filles venues respectivement des provinces de l’Extrême-Nord et du Centre, 9ème et 10ème dans l’ordre de passage, qui ont pratiquement ravi toutes les faveurs du public et, on le verra plus tard, du jury. Une doublette de charme, le pas sûr et regard vif, qui n’aura cependant pas entamé l’enthousiasme des autres concurrentes. Lesquelles, sans se poser de questions, ont fermement cru en leurs chances jusqu’au bout.
Une assurance qui sera surtout confirmée lors du second passage, en vêtement de bain. "La tenue de vérité", selon le public ; puisque c’est le maillot de bain qui permet, indique-t-on au sein du Comica, de "percevoir la future miss sous toutes ses coutures".

Malgré tout, le dernier passage, en tenue de soirée, et, surtout, la traditionnelle phase de questions orales adressées aux candidates, ne sont pas moins décisives dans le choix final des lauréates. Certaines demi-finalistes ont d’ailleurs eu bien du mal à s’en sortir au moment de donner des réponses aux interrogations du jury. Des questions pourtant simples, souvent banales, et quelquefois mal conçues. Des boutades, il y en a eues. Dans le genre "Catherine Bomba Nkolo", pour désigner la ministre de la Promotion de la femme et de la famille. Une confusion inconcevable, que seul l’effroi ne saurait expliquer…
En tout cas, les quatorze finalistes de Miss Cameroun ont une dizaine de jours devant elles pour paraître plus belles, du point de vue physique et mental. Le Comica, lui, dispose du même temps pour trouver une thérapie aux nombreuses carences constatées en fin de semaine dernière à l’hôtel de ville de Yaoundé.
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