TCHEBO TCHEBO


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Révélations / TCHEBO TCHEBO dit Petit Jésus dit ses vérités

TCHEBO TCHEBO dit Petit Jésus ou encore le boucantier milliardaire. Voilà quelqu'un dont on entendra parler à coup sûr, en Côte d'Ivoire, au même titre que les boucantiers que l'on connaît. Depuis une semaine, il est à Abidjan pour présenter son album et pour prendre en main le mouvement de la Jet Set dont il dit être le financier officiel. Pour s'ouvrir aux ivoiriens, il a choisi star magasine. Dans cette interview, il fait des révélations sur les gars de la Jet Set …

 

•  Qui est TCHEBO ?

 

Je suis chef d'entreprise, les établissements Bernard TCHEBO. J'ai une boîte de nuit à Bruxelles et un restaurant à Paris. Je suis également dans l'immobilier au Cameroun et dans le domaine de la banque.

 

•  Vous avez plusieurs surnoms dont le boucantier milliardaire, Petit Jésus. Pourquoi tout ça ?

 

En fait, ce sont des amis qui m'ont surnommé le milliardaire parce que je suis le plus riche. Tout ceux avec qui j'ai grandi le reconnaissent. C'est aussi parce que je finançais la Jet Set ivoirienne. J'ai fait la Jet Set ivoirienne. Sachez qu'il n'y a pas Jet Set sans argent. Si la Jet Set existe aujourd'hui, c'est grâce à moi. Voilà pourquoi je suis le boucantier milliardaire.

 

• Et Petit Jésus ?

 

C'est un sobriquet qu'on m'a donné. C'est un peu difficile à expliquer. On me traite de demi-dieu comme Samuel ETO'O. Ce sont les DJ qui utilisent petit Jésus dans leurs atalakus.

 

•  Ne pensez-vous pas que c'est un peu prétentieux ?

 

Non, d'autant plus que c'est un surnom. Dans la vie, il y a des gens qui s'appellent Jésus. Je ne crois pas que c'est prétentieux.

 

•  Vous dites c'est vous qui financez les activités des gars de la Jet Set. C'est qui véritablement ?

 

Je n'ai pas dit que je finance les activités de la Jet Set. Je finance le boucan de la Jet Set. Cela veut dire que l'argent que la Jet Set dépense, ça sort de ma poche. Vous voyez que depuis qu'ils m'ont déçu, j'ai arrêté de les financer. Vous n'entendez plus parler d'eux. Avec toute cette déception, j'ai décidé de sortir de l'ombre pour prendre les choses en mains. Vous savez au départ, quand je finançais la jet set, j'avais une idée, je voulais qu'on réveille la nouvelle génération. Mais eux, les gars sont plutôt venus enfoncer cette génération. Parce que depuis que je suis là, je vois des jeunes avec des cigares, du champagne. Ils sont devenus insolents avec les gens sans se rappeler qu'il y avait quelqu'un qui les finançait. On dit quand il pleut à Abidjan, paris est mouillé. J'ai trop entendu toutes ces choses. Je suis là donc avec un album dans lequel je donne le vrai visage à la nouvelle génération africaine.

 

•  Vous indexez des personnes, de qui parlez-vous ?  

 

Je ne voudrais pas citer de noms. Mais quand je parle des boucantiers, tout le monde sait de qui je parle.

 

•  Mais on veut savoir qui a défoncé la nouvelle génération ?

 

Je ne suis pas venu pour créer une polémique, je veux juste clarifier les choses. Je veux la transparence sur ce qu'on fait et non l'apparence. Parce que tu ne peux pas être noir à l'extérieur et blanc à l'intérieur. Quelqu'un qui fume un cigare devant les 16 millions de personnes vivant en côte d'ivoire à travers la télé, il est entrain de tuer 9 millions de jeunes. Après avoir fumé le cigare à l'écran, tu fumes les cigarettes quand la camera n'est plus là. C'est tout ça qui m'énerve. Je sais qu'ils comprennent. Je suis à Abidjan, s'ils veulent me répondre, j'attends.

 

•  Ok ! Quel message voudriez-vous leur adresser ?

 

Vous savez, il sont déjà au courant de tout ce que je dis parce qu'ils savent que je suis là. Mon album explique encore tout. Je suis à Atlanta, on me dit qu'ils sont à Paris. Je viens à paris, je ne vois personne. On les annonce à Bruxelles, j'y vais, je ne vois personne. On me dit que la Jet Set est à abidjan. Je suis là, à Abidjan, je n'ai encore vu personne. On dit que les boucantiers sont à « Voici Venise », je vais voir, il n'y a personne. C'est plutôt les jeunes qui s'amusent. Les boucantiers ont disparu.

 

•  Voulez-vous dire que tout l'argent que le Molare et autres dépensent, c'est vous qui leur donnez ?

 

Oui, je suis le financier officiel. J'ai fais la jet set ivoirienne. Je suis camerounais, tous mes amis sont ivoiriens et donc je vis dans le milieu ivoirien. Tous ceux qui sont à paris savent la vérité. Je défends plutôt l'image des jeunes de la nouvelle génération. Je ne cherche pas à provoquer quelqu'un.

 

•  Parlons de votre album

 

Le titre c'est « chef africain ». Je veux parler de la vie du ghetto, de la génération future. Je demande aux gouvernants africains de comprendre les problèmes des jeunes. Les jeunes veulent le minimum, ils ne cherchent pas à prendre la place de quelqu'un. Dans l'album, je dits qu'au lieu d'acheter des armes pour se maintenir au pouvoir, il est mieux de mettre la lumière dans les ghettos, de bitumer les routes. L'album a 10 titres chantés en français.

 

•  Quel message voulez-vous véhiculer avec les menottes que vous portez ?

 

Quand tu dis bonjour à une femme, elle te dit pourquoi tu n'as pas mis les menottes de 50 Cent ? Comme c'est la tendance, je le fais. Même les jeunes apprécient cela. C'est pour eux que j'agis. S'ils aiment, je le fais. Quand je passe avec les menottes, ils veulent les toucher. Ça leur fait plaisir.

 

•  Quels sont vos rapports avec les boucantiers ?

 

Moi, je les vois comme ça, mais, je dois du respect à un seul : Lino Versace. Voici quelqu'un qui fait du boucan mais qui sait ce qu'il veut dans la vie. Je ne peux pas faire du boucan, jeter de l'argent, faire rêver les jeunes et prendre un avion pour Paris et squatter chez quelqu'un (rires).

 

•  Vous n'êtes pas entrain de parler singulièrement de quelqu'un ?

 

Moi je respecte une seule personne : Lino. Il est responsable. Avant de faire le boucan, il faut avoir chez soi. Beaucoup parmi eux vivent dans la merde là-bas. Certains dorment dans la rue. Si vous dormez à 15 dans une chambre, vous n'êtes pas différents d'un clochard.

 

•  Donc il y a des boucantiers qui vivent cette situation ?

 

Ils sont nombreux.

 

•  Le Molar est à Paris, pouvez-vous parler de sa situation là-bas ?

 

Je le vois comme ça

 

•  Avant de finir, dites moi est ce que vous êtes marié ?

 

Je suis célibataire, donc un cœur à prendre.

 

 

Star Magazine
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