La 2ème édition du “ Ya-Fe ” (festival Yaoundé en fête), s’ouvre vendredi, 21 décembre. Une visite du site a récemment eu lieu au Boulevard du 20 mai à Yaoundé. Au cours du point de presse qui s’en est suivi, le délégué du gouvernement Gilbert Tsimi Evouna et Jean Louis Palla, le régisseur général, ont expliqué aux médias les grandes innovations de cette année. On en retient que pendant 12 jours, le festival va rythmer les emplois de temps et agendas des Yaoundéens. “ Nous souhaitons que les gens viennent se recréer en famille. A l’occasion de cette édition, nous allons avoir beaucoup d’attractions devant permettre aux visiteurs d’être les acteurs à travers la quarantaine des jeux qui seront mis à leur disposition. Nous comptons environ 150 exposants. L’on peut noter qu’il y a les gros opérateurs économiques qui ont voulu aussi faire l’expérience de Ya-fe 2007, à la différence de l’année dernière. Ils viennent en force avec des espaces conséquents. Cela participe de la volonté et du fait que la fête va prendre une envergure importante pour la ville dans sa programmation culturelle”, affirme le régisseur général. Il est prévu un concert de musique tous les soirs de 18 heures à minuit ; deux nocturnes spéciales les 24 et 31 décembre, de 18 heures jusqu’à 2 heures du matin. Selon des informations dignes de foi, de grosses pointures de la musique camerounaise et africaine seront du rendez-vous cette édition. Grand Manu Dibango, le saxophoniste camerounais de tous les temps, qui célèbre en ce moment ses 50 ans de musique sera en spectacle à Ya-fe, le 24 décembre.
En terme des innovations au cours de cette année, le festival s’articule au tour de trois principales articulations ou pôles d’attraction. D’abord le Ya-fe music, avec un grand podium de 200 m2. Un écran géant a été installé, pour pouvoir de jour comme de nuit, montrer les festivités sur le site ; les concerts surtout, pour ceux des spectateurs qui n’auront pas la possibilité de s’approcher du podium. Il y a le Ya-fe jeux et loisirs. Il y aura l’espace commerçant, à travers le quel, des gens pourraient acheter aux prix défiant toute concurrence. “ Nous avons voulu gérer le problème d’alcool dans le sens où, à savoir que aucun n’a été autorisé à ne vendre que de uniquement de l’alcool. Pour ceux qui ont accepté ces exigences, les brasseurs en premier, ils vont gérer un établissement de restauration qu’ils prendront en charge ” conclut Jean Louis Palla.