Bonabéri et « La Douche » bientôt soulagés


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La réhabilitation de ces deux axes stratégiques sera lancée dans les deux prochaines semaines.

Vêtus de leurs blouses vert fluo particulièrement reconnaissables, les agents de Btp investissent la route et freinent quelque temps la circulation afin de poser des balises oranges. La scène se passe devant le « quartier chinois » à Akwa, et marque tout simplement les préalables aux débuts imminents des travaux sur l’avenue du 27 août. Un ouvrage de réhabilitation qui inclura la réfection de la Douche municipale déjà annoncée depuis 2007, et qui rentre dans le cadre du contrat désendettement – développement (C2D), l’un des principaux programmes du Contrat de ville de Douala. Ainsi que l’a annoncé le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala à l’issue de la visite des chantiers menée en début de semaine avec le ministre du Développement urbain et de l’Habitat, ces travaux font partie des deux principaux chantiers que lancera la Cud ce mois d’avril. Avec un autre site, lui aussi en forte demande de réhabilitation, l’ancienne route de Bonaberi.

Concernant le premier chantier, il constitue le lot 2 des travaux de réhabilitation des réseaux viaires du C2D. Un axe stratégique qui fait la jonction entre le commencement du boulevard Ahmadou Ahidjo, la douche municipale et le carrefour Deux Eglises, car même s’il est situé en plein centre ville, il héberge le plus grand nombre de compagnies de transport interurbain, et notamment celles desservant la ligne Douala – Yaoundé. La réhabilitation de ce linéaire, dont la durée contractuelle a été fixée à 18 mois (fin des travaux pour octobre – novembre 2009), coûtera un peu moins de 5 milliards de Fcfa.

Du fait qu’elle n’ait pas subi de travaux lourds depuis longtemps, en dehors de quelques traitements curatifs et d’un étalage de pouzzolane en période de campagne en 2007, l’ancienne route Bonaberi qui constitue le lot 4 du même module, aura un temps de travaux plus long. Sans doute également du fait de la difficulté à condamner complètement la circulation sur cette route particulièrement fréquentée, durant le temps des travaux. On parle donc de 24 mois pour la réalisation de l’ouvrage, pour un montant de près de 9 milliards de Fcfa. Par ailleurs, les deux lots, dont les démarrages sont prévus pour la prochaine quinzaine, seront conduits par la même société Satom Sogea, sous le contrôle du groupe Scet auroute/Scet Cameroun.
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