Tic : la mairie de Douala III connectée


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Désormais, les populations de cet arrondissement peuvent obtenir des informations à partir de leur site internet.

Le maire Oumarou Fadil l’avait annoncé. Aujourd’hui, c’est chose faite. La mairie d’arrondissement de Douala III a son site Internet, depuis quelques jours. Les interminables rangs devant l’hôtel de ville, sont terminés. Désormais, pour un acte de naissance ou une publication de bans, les parents ou les futurs mariés peuvent aller directement sur le site de la mairie. Simplement, le jour de la célébration ou du retrait, des justificatifs sont nécessaires. Il y a une semaine, une première publication de bans a été faite à partir d’un pays étranger. D’ailleurs, les travaux du dernier conseil ordinaire se sont passés à partir d’un forum organisé entre les différents conseillers. Ceux-ci, sans toutefois quitter leurs activités, ont apporté leurs contributions à la préparation des différents procès verbaux.

Parlant du conseil, c’est jeudi dernier que s’est tenu le conseil ordinaire consacré à l’adoption du compte administratif de l’exercice 2007. Les comptes examinés par les conseillers sont les comptes de gestion du receveur municipal et du comptable matières. Après examens de ces différents comptes par les conseillers, il ressort que les dépenses s’élèvent à environ 500 millions de francs Cfa tandis que les recettes se chiffrent à 483.917 millions de francs. D’où un excédent de 1,5 million de francs. Ces rapports ont été unanimement approuvés par les 54 conseillers présents, sur les 61 conseillers que compte la mairie. La salle des Actes de la mairie a servi de cadre à ces travaux en présence du préfet du Wouri, Bernard Atebede.

En ce qui concerne les dépenses, le budget de construction de la mairie s’élève à 93 millions de Fcfa. Le reste est imputé au fonctionnement de la mairie, à l’achat du matériel et à l’entretien des routes en terre. Bien que située dans la zone industrielle de Bassa, la mairie n’est pas à l’abri du besoin car ici, l’épineux problème de recouvrement se pose avec acuité.


Mireille ONANA MEBENGA
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