Transports : La Socatur étend son réseau


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Une convention a été signée hier à Yaoundé avec le Mintransport pour une meilleure couverture de Douala.
Justin Blaise Akono

Le ministre des Transports Gounoko Haounaye et le directeur général de la société camerounaise de transport urbain (Socatur), une entreprise basée à Douala, ont signé hier un contrat d'exploitation d'un service de transport urbain de masse dans la ville de Douala. Ce, en présence du ministre délégué au ministère des Finances en charge du Budget, Pierre Titi. Ledit contrat a pour objet de fixer les conditions minimales d'exploitation des lignes de transport urbain de masse par autobus dans les grandes villes du Cameroun. La Socatur est chargé de l'exploitation commerciale des lignes attribuées, conformément aux termes du cahier des charges.

Pour les modalités d'exploitation, l'opérateur doit disposer d'une base technique, posséder un nombre minimum d'autobus à déployer par ligne. Les modalités d'exploitation des lignes font de convention particulière entre la collectivité territoriale décentralisée concernée et l'opérateur. D'où l'importance de la présence à la cérémonie de signature du délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine de Douala Fritz Ntonè Ntonè. Or, le ministre des Transports Gounoko Haounaye a promis à la Socatur la mise à disposition du site de l'ancienne base Sotuc et l'octroi d'un monopole de fait à la Socatur par la convention du 27 octobre 2000. La convention prévoit que l'opérateur détermine librement ses tarifs. Toutefois, " ses tarifs doivent faire l'objet d'une homologation préalable du Ministère chargé des prix ", précise le contrat.

Pour le directeur général de la Socatur, Jean Ernest Ngallé Bibehe, " la Socatur dispose d'une quarantaine de bus. Et cette convention va nous permettre de densifier notre flotte ainsi que le réseau afin de pouvoir remplir notre mission ". D'une durée de cinq ans la convention n'est pas la première entre la Socatur et l'Etat. Puisque la société opère depuis huit ans. Elle venait combler, dans la ville de Douala, le vide laissé par la société des transports urbains du Cameroun (Sotuc) liquidée en 1995. Pour le ministre des Transports, Gounoko Haounaye, " les populations ont été contraintes de se reporter aux modes de transport moins appropriés tels les autocars à qui des zones d'exploitation ont été concédées, des motos-taxis avec leurs corollaires de problèmes du non respect du code de la route et d'insécurité". Et l'une des obligations de la Socatur, pour ce nouveau défi, est de disposer de véhicules adaptés au transport des personnes dans les conditions de confort et de sécurité répondant aux exigences locales et à la réglementation en vigueur au Cameroun.
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