Haute-Sanaga : Péril sur l'enseignement secondaire


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Un manque criard d'enseignants est enregistré alors que la délégation départementale est sans abri.

En ce début du deuxième trimestre considéré généralement comme un trimestre déterminant pour l'année scolaire dans la mesure où l'essentiel des programmes scolaire doit être achevé, un sérieux doute en rapport avec les résultats attendus en fin d'année, hante les esprits des élèves, parents et toute la communautaire éducative du département de la Haute-Sanaga dans la région du Centre qui est frontalier avec le département du Lom et Djerem à l'Est.
En réalité les informations collectées à la délégation départementale des enseignements secondaires de la Haute-Sanaga indiquent que les élèves ne reçoivent réellement pas les enseignements comme il le faut. Selon Bekala Pierre, le délégué départemental, Sur 28 établissements scolaires que compte cette unité administrative pour l'année scolaire 2008-2009, seulement 24 sont opérationnels, les 4 autre attendent encore leur ouverture alors que nous sommes déjà au deuxième trimestre.

Il s'agit des Cetic de Minta, Simban, Dea et Emtse. Ces établissements ont été seulement créés sur papier. Pour ceux des établissements ouverts, 8321 élèves évoluent dans 171 classes et encadrés par 147 enseignants alors que le besoin réel est de 439. Il y a dont en terme de déficit, un totale de 292 enseignants dans le département de la Haute Sanaga. Pourtant le ratio exigé par Unesco est de 1 enseignant à 30 élèves. Dans ce département dont, le ratio est de 1 enseignant à 60 élèves. Ce manque d'enseignant est perceptible notamment au collège d'enseignement secondaire de Dea, Metep, Wall où les directeurs officient seul, au Ces de Biboa et Nsem où les directeurs sont associés seulement avec un enseignant, à celui de Nyo'o où le directeur préside aux destinés de l'établissement seulement avec le surveillant général et enfin au lycée de Bana-Ondom où l'établissement est abandonné entre les mains du proviseur, le censeur et l'économe.

Face à ce manque d'enseignants, l'administration locale se débrouille à travers la coopération entre les établissements voisins, utilisation des vacataires à qui selon le délégué départemental, les bribes pédagogiques sont constamment données. Lors de sa tournée socio éducative le 4 et 5 décembre 2008, le délégué régional des enseignements secondaires pour le Centre, Simon Pierre Angui avait pourtant promis un redéploiement des enseignants qui du même reste attendue. Sur un autre aspect, la délégation départementale des enseignements secondaires est presque à la belle étoile. En effet ce service est logé provisoirement dans un vieux bâtiment colonial en décrépitude appartenant au ministère de l'agriculture et du développement rural (Minader) et celui des mines et du développement technologique déserté. Selon Bekala Pierre, le problème provient du fait que le ministère des enseignements secondaires n'a jamais eu de locaux dans ce département depuis sa création.

Sebastian Chi Elvido, à Nanga Eboko

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