Douala : Un surveillant général du lycée Joss détenu à la police Judiciaire


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Alain Timbo Bilé est accusé d’avoir confisqué le jeu vidéo d’une élève.

Hier jeudi 23 avril, Alain Timbo Bilé, surveillant de secteur au lycée Joss de Douala a été aperçu dans les couloirs du parquet de première et grande instance à Bonanjo. Mercredi dernier en journée déjà, la présence de ce travailleur vacataire avait déjà été signalée dans les locaux de la division régionale de la Police judiciaire du Littoral.

Tout comme son collègue, Marcellin Zame, a lui aussi séjourné à la Pj , entre mardi et mercredi. Au lycée Joss, les dirigeants sont restés muets sur la question, mais ils n’infirment pas l’information selon laquelle ces deux membres du personnel administratif ont quelques ennuis avec la police et même la justice.

Les éléments de la Pj reconnaissent qu’ils ont convoqué au moins trois responsables en service au lycée Joss de Douala. Alain Timbo Bilé et Marcellin Zame figurent au nombre des suspects qui intéressent les policiers. Mais seul Alain Timbo Bilé a été déferré au parquet hier. A l’origine de cette affaire, la perte d’un jeu vidéo. Lequel a été confisqué des mains de Naïna, une élève de la classe de 4ème 2. Or, au moment où la jeune fille voulait récupérer son bien, après avoir prétendument déboursé 7000 francs Cfa au bénéfice des deux suspects, le jeu vidéo était introuvable. Convaincue que sa fille aurait été victime d’un acte d’escroquerie, la mère de l’élève, Mme Amadou Naïna, par ailleurs comptable matière au Cetic d’Akwa, a porté pliante à la police pour « escroquerie et complicité d’escroquerie ». Ce qui a valu une convocation au deux surveillants, puis l’incarcération de l’un d’entre eux.

A la Pj , Naïna et sa mère ont exigé le payement de 300.000 francs Cfa, au titre de réparation du préjudice matériel. A la date d’hier, l’un des surveillants convoqués avait déjà déposé 130.000 francs à la police. Restait donc 170.000 francs à payer. Ce pourquoi Alain Timbo Bilé a été présenté au parquet. Au lycée Joss, des enseignants se plaignent du silence de l’administration, « qui a complètement lâché les surveillants alors que le règlement prévoit que les biens nuisibles confisqués aux élèves ne sont en aucun cas restitués ».

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