Mon premier et dernier contact physique avec Monsieur Njawé date de 2007 alors que j’étais en séjour à Douala. Lors d’une visite de courtoisie rendue au rédacteur en chef d’alors, Thierry Ndong, j’ai échangé avec lui. De nos trente minutes d’entretien, j’ai trouvé en lui un aîné qui avait des rêves pour la presse à capitaux privés et pour la presse en général au Cameroun. C’est ainsi qu’il m’avait lancé cette boutade sous forme de question : « L’idée d’exercer dans un organe privé a-t-elle déjà traversé ton esprit ? » Ayant constaté ma difficulté à y apporter une réponse, il ajouta : « Il faut franchir le pas jeune homme, même comme tu es au paradis. Là-bas à la CRTV. » La presse camerounaise, avec le décès de Pius Njawé, perd l’un de ses plus grands artificiers. Paix à son âme !
- Adolarc Lamissia, journaliste au quotidien Le Jour: « Un grand professionnel nous quitte »
Nous avons été réveillés ce mardi par cette triste et tragique nouvelle de la mort du grand frère et directeur de la publication du quotidien Le Messager Pius Njawé. Le souvenir que je garde de lui est celui d’un grand professionnel qui a aimé sa profession jusqu’au dernier moment de son souffle. Il était un patriarche dans le journalisme au Cameroun. Toute sa vie il a milité pour la liberté de la presse et une presse indépendante et responsable. Nous sommes inconsolables, abattus par ce drame qui frappe la grande famille des médias au Cameroun.
- Alain Ebel Olinga, Journaliste à Canal 2 International: « Un modèle n’est plus »
La jeunesse camerounaise devrait s’inspirer de son entreprenariat et de sa combativité. En effet, Pius Njawe avait 22 ans lorsqu’il a pensé et réalisé le projet « Le Messager ». Trente (30) ans après, contre tous vents et marées son projet est bel et bien debout. Vivement que ton âme repose en paix, très regrettable Puis Njawè!
- Jeanine Fankam, présidente de la JAFEC: « Le souvenir d’un autodidacte appliqué »
La nouvelle du décès de Pius Njawé, Président Directeur Général de Free Media Group, nous a émues, nous de l’association « Journalistes d’action, Femmes de cœur » (JAFEC). Nous gardons de cet aîné, le souvenir d’un autodidacte appliqué, un passionné du journalisme, qui a su imposer sa plume et ses supports d’information parmi ceux qui comptent dans le paysage médiatique du Cameroun. En cela, Pius Njawé a joué sa partition dans le développement de la presse plurielle nationale. Devant la terrible épreuve de son décès, nous compatissons. Les mots, en pareille circonstance, ne suffisent pas. Nous envoyons alors aux confrères de Free Media Group, aux parents et amis du défunt, à la grande famille des journalistes éprouvés, notre affectueux soutien.
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