Trois générations associées pour rehausser la musique camerounaise


La deuxième édition des journées camerounaises de la musique (Jcm) s’est achevée samedi 15 décembre par un concert géant au stade Mbappé Lepé à Douala.

Par Catherine Aimée BILOA (Stagiaire)

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La deuxième édition des Journées camerounaises de la musique (Jcm) s’est tenue du 10 au 15 décembre. A cet effet, des rencontres professionnelles et ateliers de formation ont été organisés durant la semaine, pour entretenir le public sur l’importance des Jcm, au sujet de la promotion de la culture camerounaise. La soirée de clôture, samedi 15 décembre au stade Mbappé Leppé de Douala, a été ponctuée par un concert de musique. Plus d’une centaine de personnes venues d’horizons divers ont assisté massivement à cette soirée finale. Sur le podium, trois générations d’artistes camerounais. Des anciens tels que Nkotti Francois, Rachel Tchoungui, Eko Roosevelt et bien d’autres. Des artistes de la nouvelle génération dont Big B-Zy, Bantou Possi, Manitou, etc. Enfin, des artistes intermédiaires entre l’ancienne et la nouvelle génération : Claudia Dikosso, Racine Sagath, St Bruno.
Les Jcm viennent rompre avec la traditionnelle fête de la musique célébrée chaque 21 juin. Leur souci premier la promotion de la musique camerounaise. “ Les Jcm sont désormais une institution au Cameroun. Aujourd’hui, c’est un rendez-vous pour fêter la musique et promouvoir notre culture ”, confie la promotrice Dinally. Une culture camerounaise que les anciens de la musique ont su valoriser samedi soir au stade Mbappé Leppé. Les prestations qu’ont données Nkotti François, Geo Masso, Rachel Tchoungui et bien d’autres anciens ont fait danser le public, constitué pour la plupart des jeunes. Le public s’est rappelé des meilleurs souvenirs de l’époque ancienne. Ces anciens, abordés au cours de la soirée, félicitent l’initiative des Jcm. Ils ne manquent pas d’encourager la nouvelle génération des jeunes artistes. Ils les convient à plus de travail et de sérieux. “ Cette initiative est quelque chose d’important pour nous les artistes camerounais ”, affirme Nkotti François.
Un exemple que la jeune génération, malgré la diversité culturelle, doit suivre avec beaucoup de sérieux. Pour certains jeunes artistes, cela est un plaisir pour eux de jouer avec ces “ Bao ” de la musique des temps anciens. Cette deuxième édition des journées camerounaises de la musique ont eu un succès total. Les artistes souhaitent l’initiative prenne de l’ampleur et que la musique camerounaise soit célébrée chaque année.
 

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