Le gardien de la paix avait de faux papiers
D'origine camerounaise et vivant dans la région de Grasse, Marcelin A. aurait bénéficié d'une reconnaissance de paternité de complaisance. Obtenant par ce biais un certificat de nationalité française, il aurait ensuite décidé de faire carrière dans la police.
Après trois mois de formation, Marcelin A. était devenu dans un premier temps adjoint de sécurité. Fonction qu'il a exercée au commissariat de Cannes entre août 2005 et septembre 2006. Puis, ayant réussi le concours de gardien de la paix, le jeune homme a été affecté comme stagiaire dans un service de police des Hauts-de-Seine. Jusqu'à son arrestation.
Dénoncé par son ex-petite amie
Marcelin A. aurait pu continuer son petit bonhomme de chemin dans la police s'il n'avait pas mis un terme à une histoire de coeur. Sans doute pour se venger, son ex-petite amie l'a dénoncé. Au même moment, les policiers du commissariat de Cannes découvrent que Marcelin A. est impliqué dans une histoire de chèques et de carte grise falsifiés ainsi que de fausses plaques d'immatriculation. Il est mis en examen dans ces deux affaires par le même juge à Grasse.
Au commissariat de Cannes, on dit être « tombé à la renverse quand on a découvert tout ça ». De son côté, Marcelin A. conteste les faits. Il se dit bel et bien français et assure que la reconnaissance de paternité a été faite en bonne et due forme. Ce qui pourrait être bientôt vérifié avec un test ADN.
Il y a dix ans, une affaire similaire avait déjà défrayé la chronique. Un Sénégalais était parvenu à entrer dans la police sous un faux nom et y était resté treize ans. Un record ! Mais lui aussi avait fini par être dénoncé, par des compatriotes arrêtés en situation irrégulière.





