18 mois pour réhabiliter la douche municipale


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Douala : 

Les travaux ont débuté sur le Boulevard de la République.
Angui Mangan

Les ouvriers s’activent sans relâche, sous le regard satisfait des passants. Les travaux qui ont démarré il y a quelques jours, consistent en la réhabilitation du tronçon Ancien Dalip – carrefour deux églises, et précisément, la douche municipale située au cœur du boulevard de la république. Ces travaux qui ont effectivement démarré sur le terrain, sont répartis en plusieurs étapes. Jean-Marie Zang, le chef chantier explique : "Nous avons commencé dans un premier temps par l’étape d’installation du chantier. Dans le souci de réhabiliter la douche, la deuxième étape, tel que vous le remarquez actuellement, consiste à démolir. Et, cette démolition est plus axée sur les espaces où la circulation n’existait pas. Précisément là où, on plantait les fleurs. Ce qui, techniquement s’appelle les "TP"centrales. Après avoir démoli, l’objectif principal de cette opération sera de changer la chaussée en double sens ; et ça, selon la vision de la Communauté Urbaine de Douala, qui en est le maître d’ouvrage".

Ce chantier qui durera dix huit mois, a bénéficié du financement conjoint du Budget d’investissement public (Bip), du ministère du Développement urbain et de l’habitat (Minduh) et du Contrat Désendettement – Développement (C2d), avec le partenariat France – Cameroun. Sur le terrain, habitants et autres usagers de la zone, se trouvent cependant un peu perturbés par l’exécution de l’ouvrage, qui a fait naître quelques déviations de la route. Mais, pour Serges Bélibi, correspondant sécurité du groupe Sogea-Satom chargé de l’exécution de l’ouvrage, "Les dispositions de sécurité que nous prenons rentrent dans le cadre de la politique de l’entreprise. Pour cela, nous maximisons dans un premier temps, la signalisation. Ensuite, nous procédons par sensibilisation.

Etant donné que nous ne pouvons réussir un travail comme celui-là dans un milieu urbain, sans être en collaboration avec les populations riveraines, encore moins, les usagers. L’objectif de tout cela étant beaucoup plus de ne pas perturber la circulation, et de ne pas mettre mal à l’aise les piétons qui vaquent à leurs occupations. Seulement, le plus important étant également d’éviter au maximum, les accidents, il faut sensibiliser les gens au maximum, afin qu’ils sachent le bien fondé du travail que nous effectuons".
"On ne peut pas faire des omelettes sans casser les œufs. La douche est le centre de la ville. C’est un axe qui relit Ndokoti -Akwa -Bonanjo directement. Pour ma part, si on peut perturber la circulation et résoudre définitivement le problème, je n’y trouve pas d’inconvénient. Au contraire, ça va nous éviter de partir désormais de Ndokoti-Akwa-Bonanjo, en passant par feu-rouge Bessenguè", relève par ailleurs un taximan.
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